1. |
Intro
02:07
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Vu d'Ailleurs
02:56
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Transporte-toi vers un autre continent,
À l’endroit où un enfant se réveille en sursaut,
Une carcasse rouillée y est abandonnée,
Le fruit d’un passé qui nous appartenait.
Militariser les enfants des contrées,
Renversant les hommes qui n’ont pas cautionné
D’adopter les clauses avancées.
L’histoire d’un nombre de ces peuples a commencé
Lorsque les colons ont débarqué.
Toujours colonisés autant exploités,
Au bord de la côte du pétrole fut trouvé.
Qui va tirer profit de la source ensevelie ?
La même conspiration qui d’ici nous rend soumis.
Un nouveau gamin pourra s’éclater
Avec les déchets de l’usine d’à côté.
Tout leur est pris, rien ne sera jamais acquis,
À eux de s’adapter à leur nouvelle vie.
Il ne leur reste plus qu’à appliquer
Leur nouvelle culture, la nôtre, celle du billet.
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3. |
Culture Du BeauF
03:45
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Ce soir comme à l’accoutumé, méga fiesta, camping Karaoké
J’vois Grozeye et les potes de l’an dernier, c’est l’apéro j’peux pas refuser.
Who Hey Ho… Qui c’est le plus beau ? Pat Sébastien notre héro,
Torché complet j’y vais, j’m’empare du micro, j’avale tous mes mots avec un flow d’alcoolo.
Quand le beauf s’empare de moi et que je ne le vois même pas
Encore une fois, il aura usé de moi.
Quelle liberté, de relâcher celui que l’on sait tant critiquer
Minuit à Champion, le plus grand meeting de la région,
Et Bx boostée, kits installés, personne n’pourra m’arrêter ce soir je sens que je vais serrer.
Who Hey Ho… Qui c’est le plus beau ? Ce beauf qui me colle à la peau…
J’démarre l’auto, explose l’ampli d’la sono, j’arrache le poteau et détalle incognito.
Encore une fois, il aura usé de moi
Celui que je cache et que je n’assume même pas
À force d’imiter, nous sommes démasqués, à jamais nous ferons rêver…
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4. |
The Eyes of The Ranger
03:10
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Deep inside your eagle eyes I can see a treasure,
you are my savior. You will die!
Round-house kick in your face, It’s time to surrender
You will die!
When he came here i've prayed for you Ranger
I've known that he was a Gangster
Black coat, Black shoes I did'nt have to chose
Calling Walker, nothing to lose!
Now guy your destiny is to sweep in jail fucked by a gang of gay
You should have known,
Bastard your duty is made of fear, they'll bleed you like a pig
You should have known
YOU WILL DIE
Because of you, your life is broken, it'd be better if you learn!
Catching you, makes the world cleaner, it'd be better if you burn!
NO WE WON'T LET YOU GO!
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5. |
En Attendant...
04:38
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Ecorché, humilié par ceux que j’ai aimé
Par nécessité, encore un rôle à mes torts,
Où l’espoir d’y croire encore.
Panser toutes ces déceptions me donne des maux.
Accepte le choc passé, referme ces plaies.
Libère toi de ces pensées sans cesse névrosées.
Échappé de l’innocence, par cette vie
L’utopie t’affaiblit dans l’excès d’attentes espérées.
J’ai pu consommer sans raison l’espoir d’un monde meilleur
Ressemblant au bonheur par coups de cœur
Juste des erreurs.
Sans cicatrice, le regret ne pourrait nous former.
« Cette fois je cède ? »
Juste une partie
Déçu mais en vie, Dépourvu de mépris, Désillusionné par tes rêves,
Rêveur du passé mais penseur à présent, Préserve toi,Sans attente sans regret.
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6. |
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Là Haut, Derrière ce sombre rideau, j’ouvre mes peines, déchaîne l’antre de mes rêves.
Là haut, j’oublie l’ennui, l’envie, le repos.
De ces barreaux, à chacun sa peine ! La mienne m’enchaîne et m’entraîne dans la réserve de cette bohème
Chaque tentative n’est que partie remise. Suis le tempo !
Cette croisière est un calvaire ! Take, Take, Take care!
J’entends l’écho jouir en tempo
Tout ce que j’observe de cette plaine et de cette rancœur
Réveille mes pleurs, dévoile ma douleur ; je me rattache à la lueur.
Depuis tant de siècles, tant d’hommes désespérés ont planté, leur épée
Et de leurs idées ont divagué, comme moi ce soir par cette immensité.
Sous l’horloge je fais l’éloge et cherche là haut,
Sans délaisser que ce cycle que j’épiais tout là haut, ne peut être illustré.
Finie la trêve ! Je me lève pour résister et pour surtout oublier toute émotion de déjà vu, de refoulés.
Quelle destinée? Comment songer à ma volonté?
La nuit est passée rien à changer, je me laisse porter par cet exécutoire
Mon désespoir est cadencé, l’échappatoire est insensée.
Ce son rythmé fait écho, l’aurore a levé mes sanglots.
Ai-je le choix, réveille moi je ne peux en rester là !
Alone in my room and I keep thinking about that,
Situation’s fucked up and nothing’s going right
Surrounded by feeling, there’s no light,
Situation’s fucked up and nothing’s going right
Finie la trêve ! Je me lève pour résister et pour surtout oublier toute émotion de déjà vu, de refoulés.
Quelle destinée? Comment songer à ma volonté?
Je suis exténué, l’aube est passée pour mieux me chasser.
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7. |
Masturbation Cérébrale
02:34
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Cérébralité, quand tu m’emmènes au loin
Lointain des miens contre tout destin
À l’heure du deuil, tu t’enracines dans ces échos
Comme un besoin de se ressourcer,
Il faut passer et l’affronter,
Quitter cette ruine qui te résigne.
L’empêcher de t’étouffer
Toi qui vis sans réelle(s) attache(s),
Qui survis, fuis et qui se lasses
D’aller vers le néant,
Quel sentiment as-tu en toi ?
Qui es seul à faire face,
Qui subis, jouis de ces angoisses
Tu te condamnes à la masturbation cérébrale.
Exilé, estimé, égaré, Désorienté
Sans repère sans sentier
Tu te retranches dans ce royaume, dans l’exil
Ce périple opprime ton estime
Au péril de ta survie
Tu t’es condamné face au vide qui te menace
Choisir, quitter ça, s’enfuir !
Fuir le trépas, en arrêter là !
Braver tout ça ? Pas pour cette fois
Partir là bas…
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8. |
Verset Opposé
03:22
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L’armée d’ordre ornée d’obligeance oriente ta foi
Influencé, c’est le moment de ressusciter !
De ce régime qui t’est inculqué, cet idéal restreint qui te réduit,
Ouvre les yeux tu es manipulé, privé de pouvoir penser…
Choisis la quête d’imaginer.
Baisse ton froc mec, mets-toi dans la tête la supériorité du maître.
Telle est la conquête, c’est d’être pris en traître.
Leurs doctrines nous assassinent et déciment.
Leurs lois divines divisent et dessinent
L’essaim d’une quête fanatique
Nous empoisonne à jamais.
Je te remets toutes mes pensées.
Ho père céleste je resterai
Dans la voie de la bonté loin des péchés,
Je chanterai tes mots.
Le paradis tu sais, tu peux l’enterrer.
Va creuser à côté des autres, tu peux forer
Bien plus profond que ceux qui t’ont quitté,
Creuser bien plus loin que leur foutue vérité.
La fabrique d’un avenir mérité
Te rend esclave d’une consolation autoritaire ancrée,
Le mérite de se priver pour tout normaliser.
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9. |
Révolte
01:41
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Vois dans cet air la colère la rogne,
De devoir croire en elle, la guerre qu’elle griffonne
Ouvrière dans un non laisser-faire
La révolte sert d’outil contestataire.
Mène cette révolte sans oublier les bonnes récoltes du passé
Fight !
Provoque anticipée, identité masquée ;
Voilà pourquoi elle est parfois soldée
Nos choix sont de casser ca!
Et de reconstruire une nouvelle loi! Say No !
Ce n’est qu’un décor aseptisé, sois l’auteur des hostilités.
Fight !
Dis stop, élève tes idées,
Révolte et solidarité.
Fight !
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10. |
K-NarDs BoiTeuX
03:35
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À la mémoire de ces k-nards qui font de lui cette histoire,
Les traces des saisons partagées rappellent les ombres du routard.
Ho… Rêves-tu le soir ?
Ho… Qu’est ce que t’as à boire ?
De l’eau-de-vie lentement macérée,
D’année en année il s’est vu fermenter,
Grâce à cette belle bande d’agités, qui toujours présents pourront crier.
Cas par cas ce zonard en une main d’acier, aura su forger l’outil de l’unité.
Il marqua ce pochard à jamais tatoué,
Stigmate assuré par ce vidoir.
K-nards boiteux…
Sans remord il vit cette ivresse.
Même décor gaulois dans l’espèce.
Ses traits marqués révèlent ce qu’il donne,
Sa mixité explose nos symboles,
Ça c’est la forme de toutes ses pensées.
Pour l’unité il connaît ses codes,
Sans cultiver ce qu’on lui accorde.
Penser hors norme serait son art de voguer,
Il n’a de forme que dans nos pensées,
Il a la forme de notre amitié.
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11. |
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Ose et laisse tes détresses, nos accoutumances appellent l’ivresse,
Ces rythmes sont nos abris, notre vie, nos compresses.
Comme un assaut injecté dans nos veines
Réveille nos sens, m’emporte et t’emmène dans cet exode là-bas.
Cette passe t’enlace à sa vitesse ; encaisse sans complexe
Et prends cette dose digeste, mélange là au reste
Tu verras ces duels nous assignent et s’animent par leurs rimes mutines.
Ose et laisse ce qui te blesse, nos accoutumances sont faites d’ivresse,
Ces rythmes sont nos abris, notre vie, nos compresses,
Ces doses, cette prose nous transgressent, engraissent ce désarroi.
Chaque dimanche soir le même cafard, nous sème,
Ce transitoire nous mène jusqu’à l’aube dans le brouillard.
Place à la peine, en pleine crise de spleen,
Contre tout espoir, renourrir cette frénésie
Et revoir ces nuits qui réunissent sous ces vices.
Ose et laisse tes détresses, nos accoutumances appellent l’ivresse
Ces rythmes sot nos abris, notre vie, nos compresses
Ces doses, cette prose nous transgressent, engraisse ce désarroi (hors des lois).
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12. |
Trop Belle
04:53
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L’alcool, c’est pour les charrettes
Ferme ta gueule et prends une cannette !
La vie c’est ça pour toi mon gars,
Zic’, picole, boulon et basta.
Tu sembles l’assumer,
De quoi tu parles, j’veux délirer
T’as besoin de ça pour exister
Moi à ta place, ça me ferait gerber.
Ce soir, j’vais encore finir bourré, jusqu’à ne plus rien me rappeler
Malgré la fatigue, une volonté ratée, il est déjà trop tard, l’alcool m’a rattrapé
Et dire que tu t’la joues libéré, symbole d’une jeunesse conditionnée
Condamné à sombrer, se regardant noyer, préférant critiquer, se laissant enliser.
L’alcool comme échappatoire,
Oulala, j’attaque le pinard…
Tu fuis comme un pétochard,
Bouffonne ! J’suis l’roi d’la bagarre!
Torcher pour oublier,
Y’a pas de secret pour assurer,
À jeun pour rentrer dans lard,
Révolutionnaire de comptoir!
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13. |
Z'dingo
02:33
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"Pourquoi je me retrouve ici, qu’est ce qui vous a pris de m’attacher à ce lit ?"
Regarde moi cette saloperie de déchet, tu vois bien qu’il est complètement taré.
Mets la dose, enferme-moi ça à clé
"Ne me laissez pas !"
Isolé, dans cette pièce souillée, on l’a attaché par sécurité.
Comment peut-on prétendre y croire lorsque l’on te range seul, dans un tiroir ?
En toi, naît l’étranger qui puise ses forces des émois refoulés.
On l’a en soi, cet être animalier que l’on ne sait contrôler.
La rage à jamais oubliée
J’ai la rage…On l’a en soi !
Pieds et poings liés en croix au centre de cette pièce, isolé sans droit…
Tu es la proie de ce qu’ils ne comprennent pas.
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Les K-NarDs BoiTeuX Nevers, France
Formés en 2007 à Nevers, Les K-NarDs BoiTeuX voguent au gré de leurs envies entre Punk Rock , Hardcore et
Ska.
Menés par un duo vocal original avec Fanny à sa tête, les sept lascars balancent avec sincérité un Ska-core percutant, chanté essentiellement en Français, appuyé par deux Sax omniprésents apportant cette touche Jazzy et mélodique si particulière.
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